Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Samedi 22 Février - 0h55 - Voyage à Tokyo

Publié le par Fred

Voyage a Tokyo (Ozu)

Voyage a Tokyo (Ozu)

Drame de Yasujirô Ozu avec Chishû Ryû, Chieko Higashiyama, Setsuko Hara, Haruko Sugimura, Sô Yamamura

 

Japon - N&B - (1953-2h16)

 

Un couple âgé entreprend un voyage pour rendre visite à ses enfants. D’abord accueillis avec les égards qui leur sont dus, les parents s’avèrent bientôt dérangeants. Seule Noriko, la veuve de leur fils mort à la guerre, semble réellement contente de les voir et trouve du temps à leur consacrer. Les enfants, quant à eux, se cotisent pour leur offrir un séjour dans la station thermale d’Atami, loin de Tokyo…

 

Très prisé des cinéphiles mais méconnu du grand public, le cinéaste japonais Yasujirô Ozu s'invite à la télévision française avec un de ses films les plus connus visiblement, à voir peut être.

 

La semaine suivante, Remorques de Jean Grémillon.

Commenter cet article

J
Je suis surpris du "à voir peut être."<br /> C'est à voir absolument, sans aucune hésitation. Un sommet du cinéma !
Répondre
F
Bonjour,<br /> <br /> Ne connais pas du tout son cinéma (et pas vraiment mon créneau non plus), pourquoi la mention, mais j'essayerai de regarder.
C
J'ai réellement découvert Ozu l'année dernière, quand Arte avait mis en ligne une bonne sélection de ses films. J'ai été séduit à plusieurs niveaux — bien qu'a priori tous ses films racontent à peu près la même histoire (sans qu'il y ait de lien entre eux) et utilisent les mêmes acteurs. Ils parlent d'un Japon déjà très américanisé au sortir de la guerre et pourtant encore très traditionnel. Ozu est comme un peintre qui refait 100 fois le même tableau, pas pour atteindre la perfection, mais pour exprimer les choses sous un angle légèrement différent. Un parti-pris cinématographique minimaliste (plans fixes filmés "à hauteur de tatami"), mais beaucoup plus proche de nous qu'on ne l'imagine (on n'est pas dans la caricature de personnages déchirés, à l'honneur de samouraï, qu'on trouve dans certains Mizoguchi).<br /> Bref, des personnages attachants, un cinéma humain, pour peu qu'on soit ouvert à une autre culture, et qui laisse un goût de nostalgie. À découvrir, sûrement ! 😉
Répondre